Maxillofacia maxillofacial surgery
  • Maxillofacia: Chirurgie maxillofaciale & stomatologie
  • La chirurgie maxillo-faciale

    La chirurgie maxillo-faciale est une spécialité médicale peu connue du public et dédiée à la sphère crânienne, la face, les machoîres, la cavité buccale et le cou.

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Greffe de calvaria

QU’EST CE QUE LA GREFFE DE CALVARIA?

L’os maxillaire peut être amené à se résorber pour toutes sortes de raisons : avec l’âge, suite à des extractions dentaires anciennes, ou suite à un kyste maxillaire, un abcès une ostéite,des problèmes parodontaux ou autres…
Or, il faut pour pouvoir placer des implants dentaires une épaisseur et hauteur d’os suffisantes, sans quoi le placement d’implant dentaire est impossible.
La greffe d’os de crane ou calvaria est une intervention chirurgicale permettant de rajouter de l’os au niveau du maxillaire supérieur ou inferieur par apposition pour permettre une réhabilitation implantaire future.

EXAMENS PREALABLES A L’INTERVENTION CHIRURGICALE:

Cette intervention est précédée d’une imagerie précise : CTSCAN ou d’un CONEBEAM maxillaire/mandibulaire et de crane, permettant  au chirurgien d’objectiver le manque d’os (partie receveuse)  Et la quantité osseuse au niveau calvaria (partie donneuse).
L’intervention chirurgicale se déroule sous générale en fonction. Elle est réalisée en hospitalisation une nuit à l’hôpital est nécessaire.
Si vous désirez avoir une chambre seule, merci d’en informer l’anesthésiste et le chirurgien au plus vite et de remplir les formalités administratives propres aux hôpitaux pour les chambres seules. (Ces chambres doivent être en effet réservées bien à l’avance).
Les examens préopératoires consistent en une prise de sang, un électrocardiogramme , parfois  une radiographie du thorax .
Une fois que ces examens sont réalisés, vous pouvez prendre rendez vous chez l’anesthésiste : L’anesthésiste a en effet besoin des résultats de ces examens lors de la consultation préopératoire.

L’INTERVENTION CHIRURGICALE PROPREMENT DITE :

Une fois la zone à greffer mise en évidence (Maxillaire ou Mandibulaire),
Une infiltration d’anesthésie locale a lieu au  niveau du Crane , dans la région pariétale, c'est-à-dire en arrière de la tempe.
Les cheveux ne sont généralement pas rasés. Une incision en L d’environ 5cm de long sur 2 cm de large  est effectuée au niveau de la région latérale du crâne.
Ceci met en évidence la zone osseuse à prélever.
Le chirurgien utilise alors un instrument appelé le Piezotome  qui permet ,via des vibrations, de prélever de manière extrêmement précise un fin fragment osseux de corticale externe .
Ce fragment osseux sera positionné au niveau du maxillaire ou de la mandibule.
Du matériel de comblement est parfois utilisé au niveau de la zone prélevée avant la suture.
La peau du crane sera suturée et des agrafes complèteront la fermeture.
Un pansement compressif sera maintenu pendant 24h .
Au total, l’intervention chirurgicale dure 1h à 1h30 en fonction des cas.

COUT DE L’INTERVENTION CHIRURGICALE :

Cette intervention chirurgicale n’est pas remboursée par l’INAMI.
Le montant à payer est fixé par le chirurgien en fonction de la quantité d’os à placer et de la difficulté de l’intervention (variations anatomiques au niveau des maxillaires et des sinus).
L’intervention revient à 1500 euros.
Vous recevrez un devis précis que vous devrez signer avant l’opération.
Une copie vous sera donnée et une gardée par le chirurgien ou l’institution hospitalière.

SUITES OPERATOIRES ET CONSEILS POST OPERATOIRES :

Généralement le prélèvement de calvaria n’est pas douloureux.
Dans certains cas, un hématome peut apparaître se traduisant par un gonflement dans le territoire du prélèvement. Tout ceci est bien sûr temporaire. Le maintien d’un pansement compressif immédiatement après la chirurgie, et la position semi-assise dans le lit  permet de limiter les hématomes.
Parfois, si le chirurgien l’estime nécessaire, il peut placer un petit drain pour évacuer un hématome. Il ne reste en place généralement que très peu de temps.
On vous administrera par ailleurs tous les médicaments dont vous avez besoin en salle de réveil.
Ces médicaments sont principalement des anti-inflammatoires, antidouleurs, antibiotiques.

Conseils Post Opératoires :

  • Maintenir le  pansement compressif la première nuit
  • Ne pas fumer : fumer favorise les infections et diminue la cicatrisation.
  • Bien brosser vos dents et vos gencives à partir du lendemain soir avec une brosse à dents à poils très souples. Une bonne hygiène buccale est garante d’une réussite de l’opération.
  • Le personnel soignant est à votre disposition 24h/24 pendant  toute la durée de l’hospitalisation. Il est parfaitement au courant de votre prise en charge donc surtout n’hésitez pas à faire appel à lui dès que nécessaire ! Il est là pour ça !!
  • A votre sortie de l’hôpital,  l’infirmière vous donnera rendez-vous chez le chirurgien qui vous reverra en consultation postopératoire généralement ,  une semaine puis 3 semaines après l’intervention chirurgicale , puis en fonction de l’évolution. En cas de problème quelconque n’hésitez pas à contacter le chirurgien via son assistant : ils sont là pour gérer le moindre souci.  
  • L’os met 5 mois minimum pour consolider.
  • Un bilan radiologique post opératoire est à réaliser pour objectiver la nouvelle quantité d’os. Suite à cela le chirurgien procèdera  au placement des implants dentaires qui ne pourra se faire qu’après une attente de 5 mois minimum.

RISQUES ET COMPLICATIONS OPERATOIRES :

Toute intervention chirurgicale,  même réalisée dans les meilleures conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur comporte des risques de complications qui sont en général très rares.

Complication hémorragique :
très rare au cours de l’intervention chirurgicale, elle peut exceptionnellement rendre nécessaire une transfusion de sang ou de dérivés sanguins.

Complication infectieuse :
rarissime elle peut se manifester par un gonflement et rougeur qui se résolvent  seuls par antibiothérapie.

La non consolidation ou l’insuffisance de hauteur de la greffe osseuse : l’os pariétal bien qu’étant le meilleur os pour la greffe d’apposition peut se résorber . Ceci est connu du chirurgien qui en tient compte quand il greffe l’os. Si l’os est insuffisant on peut avoir recours exceptionnellement à une nouvelle intervention chirurgicale de rajout d’os. Dans ce cas là, le chirurgien s’engage cette fois ci à ne pas vous facturer de supplément d’honoraire.
 
Dans tous les cas, votre chirurgien vous opère et assure le suivi post opératoire immédiat mais aussi le suivi  à court, moyen et plus long terme. Il est formé pour vous opérer mais aussi pour gérer toutes les complications éventuelles de la chirurgie, aussi rares soient-elles. Cela fait bien entendu aussi partie de ses compétences sans quoi il n’opèrerait pas.
Suivez bien ses conseils postopératoires, et sachez qu’en cas de question, ou en cas de problème si rare soit-il et quel qu’il soit, votre chirurgien est là et sait parfaitement gérer la situation.

Lors de votre admission à l'hôpital, nous vous demanderons les documents suivants :

  •     Carte d'identité,
  •     Documents d'assurance complémentaire, si vous en avez,
  •     Consentement éclairé obligatoirement signé (disponible ici),
  •     Documents d'admission propres à l'établissement.

Extractions dentaires multiples

POURQUOI EXTRAIRE DES DENTS ?

En cas de délabrement dentaire trop important, en cas de dent fracturée, ou de problème parodontal majeur avec perte de l’os entourant les dents, il n’y a pas d’autre solution que d’extraire certaines dents.
Votre dentiste et votre stomatologue se seront concertés par rapport aux dents qu’il faut extraire, et une prothèse vous sera confectionnée :

  1. SOIT avant la chirurgie, dans ce cas on parle de « prothèse immédiate », que le chirurgien vous placera immédiatement après les extractions dentaires, le jour des extractions dentaires. L’avantage étant que vous vous sortez de l’opération avec votre prothèse en place donc avec des dents. L’inconvénient étant qu’après quelques semaines voire quelques mois la prothèse peut devenir plus inconfortable et  le dentiste devra alors refaire la base de la prothèse (rebasage).
  2. SOIT après la chirurgie, dans ce cas on parlera de « prothèse différée » . L’avantage est la bonne stabilité de cette prothèse dans le temps, mais peut aussi nécessiter un « rebasage ». L’inconvénient est que l’on attend 2 à 3 mois après les extractions avant de placer la prothèse . On reste donc ce temps sans dent.

COMBIEN CA COUTE ?

Les prothèses en résine sont remboursées en partie en Belgique, à partir de l’âge de 50 ans.
Les extractions dentaires simples sont remboursées  jusqu’à l’âge de 18 ans
Et après l’âge de 55 ans.
On parle d’extraction chirurgicale lorsque l’extraction est complexe et que le praticien doit trépaner l’os environnant pour extraire la dent ou une racine d’une dent. Ce type d’extraction n’est pas remboursé par la mutuelle.
Dans tous les cas, vous devez parfaitement avoir été mis(se) au courant des dents à extraire ,le chirurgien et le dentiste s’étant concertés vous auront expliqué le cout de l’intervention . (prothèse(s) pour le dentiste , et extractions dentaires pour le chirurgien)
Vous devrez en outre être d’accord avec le devis qui vous sera établi et le signer préalablement à l’intervention sans quoi l’intervention sera annulée.

EXAMENS PREALABLES A L’INTERVENTION CHIRURGICALE:

L’intervention chirurgicale se déroule sous anesthésie locale ou générale et est généralement réalisée en ambulatoire, à l’hôpital du jour ou en cabinet privé.  (Vous rentrez et sortez de l’hôpital le jour même.) Elle peut quand elle est plus complexe être effectuée dans en « hospitalisation » et nécessiter une nuit à l’hopital.
Si vous désirez avoir une chambre seule, merci d’en informer l’anesthésiste et le chirurgien au plus vite et de remplir les formalités administratives propres aux hôpitaux pour les chambres seules. (Ces chambres doivent être en effet réservées bien à l’avance).
En cas d’anesthésie générale : prise de sang et  un rendez vous chez l’anesthésiste.
En cas d’anesthésie locale : antibiothérapie prophylactique (1 à 2 comprimés d’antibiotique 2 heures avant l’intervention chirurgicale comme vous l’a conseillé votre chirurgien)

L’INTERVENTION CHIRURGICALE PROPREMENT DITE :

Après avoir procédé à une anesthésie locale, et avoir vérifié que tout est bien endormi et que vous ne sentez rien, le chirurgien réalise une incision au niveau de la gencive, décolle la muqueuse délicatement et procède à l’extraction des dents délabrées. Les alvéoles sont curetées et nettoyées. De l’os de banque peut être rajouté dans le cas où vous souhaiteriez des implants dentaires dans le futur.
En fonction du besoin, il devra trépaner le pourtour d’une dent afin de l’extraire plus facilement (les dents dévitalisées cassent et nécessitent souvent une extraction chirurgicale). Une fois les dents extraites, il procède à la suture avec du fil résorbable. (qui se dissoudra tout seul endéans 3 semaines). Toute l’intervention est indolore. Le contrôle des plaies a lieu à +/- 3 semaines en fonction de l’intervention chirurgicale.

SUITES OPERATOIRES ET CONSEILS POST OPERATOIRES :

Directement après l’intervention chirurgicale, vous pouvez avoir  une sensation de gonflement avec lèvre, menton ou la langue endormie. Ceci est simplement du aux effets de l’anesthésie locale complémentaire à l’anesthésie générale quand elle a lieu, et  qui s’estompent généralement dans les heures qui suivent.
Vous devrez placer de la glace au niveau des joues (cold pack) pour limiter le gonflement. Le gonflement au niveau des joues apparaît peu à peu et est à son maximum 48 heures après la chirurgie. Il est très variable en fonction des patients : certains gonflent plus que d’autres. Dans certains cas, un hématome peut apparaître. Tout ceci est bien sûr temporaire.
Un léger saignement peut apparaître au niveau des zones opérées mais disparaît rapidement.
Une limitation d’ouverture buccale temporaire peut aussi survenir, mais elle est passagère. Des séances de kinésithérapie vous seront exceptionnellement administrées si nécessaire.

Conseils Post Opératoires :

  • Ne pas fumer (fumer diminue les processus de cicatrisation et favorise les infections post opératoires)
  • En cas de prothèse immédiate, ne pas l’enlever pendant  48 heures , sans quoi il vous sera très difficile de la replacer à cause du gonflement. Après 48 h, vous pourrez l’enlever, la rincer, et la repositionner si besoin avec du COREGA.
  • Se brosser les dents restantes si il y en a à partir du lendemain soir de l’intervention chirurgicale, après chaque repas, avec une brosse à dents à poils souples. Une bonne hygiène buccale post opératoire est indispensable et gage de guérison.
  • Alimentation molle, tiède ou froide pendant les 2 jours qui suivent l’intervention chirurgicale. (crèmes, potages, pates …)
  • Bien appliquer de la glace sur les joues (coldpack) pendant les 2 jours qui suivent la chirurgie, puis revenez doucement à une alimentation normale 3 jours après la chirurgie.
  • En cas de saignement mordez sur une compresse ou mieux sur un sachet de thé, pendant 30 minutes : le thé à des propriétés hémostatiques. Ne pas cracher, cela stimule la salivation et augmente le stress donc le saignement.

Médication post opératoire :
Suivre scrupuleusement l’ordonnance et la posologie.

RISQUES ET COMPLICATIONS OPERATOIRES :

Toute intervention chirurgicale,  même réalisée dans les meilleures conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur comporte des risques de complication, bien que très rares ces risques sont pour les extractions dentaires:

Complication hémorragique :
Très rare au cours de l’intervention chirurgicale, elle peut exceptionnellement rendre nécessaire une transfusion de sang ou de dérivés sanguins.

Complication infectieuse :
Rare aussi (1 cas sur 60 en moyenne) elle survient plutôt  dans le mois qui suit l’opération. Elle peut se manifester sous la forme d’un abcès au niveau de la joue nécessitant parfois un drainage chirurgical et une nouvelle antibiothérapie.
(très important de ne pas fumer en postopératoire et bien se brosser les dents  pour limiter ce risque infectieux !)

Complication nerveuse :
Une perte partielle de sensibilité (hypoesthésie), ou totale (anesthésie) de la région de la lèvre inférieure, du menton, et des incisives inférieures  du coté droit ou du coté gauche peut survenir lorsque des dents inférieures sont extraites. Ceci est du au nerf dentaire inférieur qui donne la sensibilité de la lèvre et des incisives inférieures, et qui passe dans la mâchoire inférieure parfois très près des racines dentaires .Ces troubles disparaissent généralement endéans les quelques semaines voire plus rarement quelques mois après l’intervention chirurgicale. Un déficit définitif de la sensibilité est extrêmement rare.
Rarement, un étirement du nerf lingual qui passe à la face interne de la mandibule peut survenir, et se manifester par une perte de sensibilité de la moitié de la langue. Des troubles disparaissent endéans quelques semaines à quelques mois. Une anesthésie définitive est exceptionnelle. La mobilité de la langue n’est jamais affectée.

Complications dentaires :
Très rarement, une couronne ou racine dentaire d’une dent adjacente peut être lésée lors de l’intervention et nécessiter un traitement par dévitalisation. Exceptionnellement le bout d’une racine d’une dent  peut être laissé en place, sans conséquence.
Rarement, l’extraction d’une dent supérieure peut engendrer une communication entre le sinus et la bouche, on parle de communication bucco sinusale. Cette dernière sera refermée soigneusement par le chirurgien et il vous sera conseillé de ne pas vous moucher pendant 3 semaines et d’utiliser des gouttes nasales pendant 10 jours.

Complications articulaires :
L’apparition ou l’aggravation d’un dysfonctionnement préexistant au niveau de l’articulation de la mâchoire (ATM) peut rarement survenir. (Craquement, limitation d’ouverture buccale et/ou douleurs). Ils sont aussi généralement temporaires, et seront pris en charge et traités par votre chirurgien, qui connaît bien ce domaine.

Dans tous les cas, votre chirurgien vous opère et assure le suivi post opératoire immédiat mais aussi le suivi  à court, moyen et plus long terme. Il est formé pour vous opérer mais aussi pour gérer toutes les complications éventuelles de la chirurgie, aussi rares soient t-elles. Cela fait bien entendu aussi partie de ses compétences sans quoi il n’opèrerait pas.
Suivez bien ses conseils postopératoires, et sachez qu’en cas de question, ou en cas de problème si rare soit t-il et quel qu’il soit, votre chirurgien est là et sait parfaitement gérer la situation.

Lors de votre admission à l'hôpital, nous vous demanderons les documents suivants :

  •     Carte d'identité,
  •     Documents d'assurance complémentaire, si vous en avez,
  •     Consentement éclairé obligatoirement signé (disponible ici),
  •     Documents d'admission propres à l'établissement.

Extraction d'une dent de sagesse incluse

QU’EST CE L’EXTRACTION D’UNE DENT INCLUSE ?

On dit d’une dent qu’elle est incluse quand elle n’a pas encore fait son éruption :
Sa couronne se trouve par conséquent sous la gencive, dans l’os.
On dit qu’une dent est enclavée lorsqu’elle a fait une partie de son éruption mais qu’une partie de sa couronne est encore sous la gencive, et dans l’os.
L’extraction de ce type de dent est une chirurgie nécessitant le dégagement de la gencive et de l’os entourant la dent, associée ou non à la section de cette dent  afin de l’extraire.

POURQUOI EXTRAIRE UNE DENT INCLUSE OU ENCLAVEE

Dans certains cas, les mâchoires sont trop petites que pour loger toutes les dents adéquatement. En cas d’encombrement dentaire trop important on parle de dysharmonie dento-maxillaire. Ceci entraine des problèmes de gencive par difficulté d’atteindre des zones au brossage, des problèmes parodontaux (« déchaussement des dents). La péricoronarite est une inflammation autour d’une couronne d’une dent incluse ou enclavée, est douloureuse et peut engendrer des infections parfois graves.
Votre dentiste ou orthodontiste a fait le diagnostic est vous a référé chez votre chirurgien de manière à lever cet encombrement et soit guérir soit prévenir les problèmes à venir.

EXAMENS PREALABLES A L’INTERVENTION CHIRURGICALE:

L’intervention chirurgicale se déroule sous anesthésie locale ou générale et est généralement réalisée en ambulatoire, à l’hôpital du jour ou en cabinet privé. (Vous rentrez et sortez de l’hôpital le jour même.)
Si vous désirez avoir une chambre seule, merci d’en informer l’anesthésiste et le chirurgien au plus vite et de remplir les formalités administratives propres aux hôpitaux pour les chambres seules. (Ces chambres doivent être en effet réservées bien à l’avance).
En cas d’anesthésie générale : prise de sang et  un rendez vous chez l’anesthésiste.
En cas d’anesthésie locale : antibiothérapie prophylactique (1 à 2 comprimés d’antibiotique 2 heures avant l’intervention chirurgicale comme vous l’a conseillé votre chirurgien)

L’INTERVENTION CHIRURGICALE PROPREMENT DITE :

Après avoir procédé à une anesthésie locale, et avoir vérifié que tout est bien endormi et que vous ne sentez rien, le chirurgien réalise une incision au niveau de la gencive, décolle la muqueuse et dégage à l’aide d’une fraise la dent incluse de l’os l’entourant.
En fonction du besoin, il sectionnera la dent pour l’extraire plus facilement. Une fois la dent extraite, il procède à la suture avec du fil résorbable (qui se dissoudra tout seul endéans 3 semaines). Toute l’intervention est indolore. Le contrôle des plaies a lieu à +/- 3 semaines.

SUITES OPERATOIRES ET CONSEILS POST OPERATOIRES :

Directement après l’intervention chirurgicale, vous pouvez avoir  une sensation de gonflement avec lèvre, menton ou la langue endormie. Ceci est simplement du aux effets de l’anesthésie locale, qui s’estompent généralement dans les heures qui suivent.
Vous devrez placer de la glace au niveau des joues (cold pack) pour limiter le gonflement. Le gonflement au niveau des joues apparaît peu à peu et est à son maximum 48 heures après la chirurgie. Il est très variable en fonction des patients : certains gonflent plus que d’autres. Dans certains cas, un hématome peut apparaître. Tout ceci est bien sûr temporaire. Vous pouvez avoir l'impression qu'un fil se trouve au niveau de la  joue. Ceci est normal et est dû au gonflement postopératoire. L'incision doit être en outre légèrement latéralisée vers la joue pour permettre une parfaite cicatrisation.
Un léger saignement peut apparaître au niveau des zones opérées mais disparaît rapidement.
Une limitation d’ouverture buccale temporaire peut aussi survenir, mais elle est passagère. Des séances de kinésithérapie vous seront exceptionnellement administrées si nécessaire.

Conseils Post Opératoires :

  • Ne pas fumer (fumer diminue les processus de cicatrisation et favorise les infections post opératoires)
  • Se brosser les dents à partir du lendemain soir de l’intervention chirurgicale, après chaque repas, avec une brosse à dents à poils souples. Une bonne hygiène buccale post opératoire est indispensable et gage de guérison.
  • Alimentation molle, tiède ou froide pendant les 2 jours qui suivent l’intervention chirurgicale. (crèmes, potages, pates …)
  • Bien appliquer de la glace sur les joues (coldpack) pendant les 2 jours qui suivent la chirurgie, puis revenez doucement à une alimentation normale 3 jours après la chirurgie.
  • En cas de saignement mordez sur une compresse ou mieux sur un sachet de thé, pendant 30 minutes : le thé à des propriétés hémostatiques. Ne pas cracher, cela stimule la salivation et augmente le stress donc le saignement.

Médication post opératoire :
Suivre scrupuleusement l’ordonnance et la posologie.

RISQUES ET COMPLICATIONS OPERATOIRES :

Toute intervention chirurgicale,  même réalisée dans les meilleures conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur comporte des risques de complication, bien que très rares ces risques sont pour l’extraction de la dent de sagesse :

Complication hémorragique :
Très rare au cours de l’intervention chirurgicale, elle peut exceptionnellement rendre nécessaire une transfusion de sang ou de dérivés sanguins.

Complication infectieuse :
Rare aussi (1 cas sur 60 en moyenne) elle survient plutôt  dans le mois qui suit l’opération. Elle peut se manifester sous la forme d’un abcès au niveau de la joue nécessitant parfois un drainage chirurgical et une nouvelle antibiothérapie. (très important de ne pas fumer en postopératoire et bien se brosser les dents  pour limiter ce risque infectieux !)

Complication nerveuse :
Une perte partielle de sensibilité (hypoesthésie), ou totale (anesthésie) de la région de la lèvre inférieure, du menton, et des incisives inférieures  du coté droit ou du coté gauche peut survenir. Ceci est du au nerf dentaire inférieur qui donne la sensibilité de la lèvre et des incisives inférieures, et qui passe dans la mâchoire inférieure parfois très près des racines dentaires .Ces troubles disparaissent généralement endéans les quelques semaines voire plus rarement quelques mois après l’intervention chirurgicale. Un déficit définitif de la sensibilité est extrêmement rare.
Rarement, un étirement du nerf lingual qui passe à la face interne de la mandibule peut survenir, et se manifester par une perte de sensibilité de la moitié de la langue. Des troubles disparaissent endéans quelques semaines à quelques mois. Une anesthésie définitive est exceptionnelle. La mobilité de la langue n’est jamais affectée.

Complications dentaires :
Très rarement, une couronne ou racine dentaire d’une dent adjacente peut être lésée lors de l’intervention et nécessiter un traitement par dévitalisation. Exceptionnellement le bout d’une racine de la dent incluse peut être laissé en place, sans conséquence.
Rarement, l’extraction d’une dent de sagesse supérieure haute peut engendrer une communication entre le sinus et la bouche, on parle de communication bucco sinusale (CBS). Cette dernière sera refermée soigneusement par le chirurgien. Pour ce faire, votre chirurgien réalisera un lambeau en utilisant la boule de Bichat (petite boule de graisse localisée dans la joue). La fermeture de la CBS relève de la spécialité de stomatologie et de chirurgie maxillofaciale et non d'une autre spécialité. La fermeture de la CBS est objectivée à l'examen clinique par votre chirurgien et non au scanner. Il vous sera conseillé de ne pas vous moucher pendant 3 semaines et d’utiliser des gouttes nasales pendant 10 jours. En fonction des cas une attelle obturatrice (petite prothèse amovible) peut aussi être fabriquée par votre chirurgien pour protéger la fermeture de la CBS. Exceptionnellement encore, la dent incluse supérieure quand elle est très haute peut basculer vers l’arrière, dans la fosse ptérygo-maxillaire, et dans ce cas le chirurgien peut être amené à laisser la dent sans l’extraire. (Certains cas sont décrits dans la littérature).

Complications articulaires :
L’apparition ou l’aggravation d’un dysfonctionnement préexistant au niveau de l’articulation de la mâchoire (ATM) peut rarement survenir. (Craquement, limitation d’ouverture buccale et/ou douleurs). Ils sont aussi généralement temporaires, et seront pris en charge et traités par votre chirurgien, qui connaît bien ce domaine.

Dans tous les cas, votre chirurgien vous opère et assure le suivi post opératoire immédiat mais aussi le suivi  à court, moyen et plus long terme. Il est formé pour vous opérer mais aussi pour gérer toutes les complications éventuelles de la chirurgie, aussi rares soient t-elles. Cela fait bien entendu aussi partie de ses compétences sans quoi il n’opèrerait pas.
Suivez bien ses conseils postopératoires, et sachez qu’en cas de question, ou en cas de problème si rare soit t-il et quel qu’il soit, votre chirurgien est là et sait parfaitement gérer la situation.

Lors de votre admission à l'hôpital, nous vous demanderons les documents suivants :

  •     Carte d'identité,
  •     Documents d'assurance complémentaire, si vous en avez,
  •     Consentement éclairé obligatoirement signé (disponible ici),
  •     Documents d'admission propres à l'établissement.

Distraction palatine

QU’EST CE QUE LA DISTRACTION PALATINE ?

Il s’agit d’une intervention chirurgicale permettant d’augmenter la largeur du palais et du maxillaire supérieur afin de corriger une anomalie du sens transversal comme vous pouvez le voir sur le schéma ci-dessous :

Distracteur Palatin

Un dispositif appelé « DISTRACTEUR PALATIN » est placé et permet via une clé qui vous sera fournie, d’augmenter la largeur du palais progressivement.
Cette intervention est très souvent associée à un traitement orthodontique.
Une concertation entre l’orthodontiste et le chirurgien maxillo-facial est dans ce cas indispensable avant la chirurgie.
Elle comporte en outre une étude de plâtres confectionnés à partir de vos empreintes
dentaires, une étude de votre articulé dentaire, (rapports entre les dents), une radiographie de face et de profil (étude dite céphalométrique), et enfin une étude de vos
Articulations Temporo-Mandibulaires. (Ou ATM)

OBJECTIFS DE L’INTERVENTION CHIRURGICALE :

  1. La restitution des rapports normaux entre les dents, et donc ainsi permettre de mâcher vos aliments de manière correcte, en prévenant ainsi les usures et déchaussements dentaires, et permettre de diminuer les contraintes sur vos articulations temporo-mandibulaires. Les dents du maxillaire supérieur doivent normalement recouvrir toutes celles de la mandibule, comme un couvercle. Quand ce n’est pas le cas, on parle d’articulé croisé. La distraction palatine couplée à l’orthodontie corrige l’articulé croisé.

  2. La restitution des rapports normaux entre les maxillaires dans le sens de la largeur : quand le maxillaire supérieur est trop étroit par rapport à la mandibule, on parle d’endognathie maxillaire. La distraction palatine corrige l’endognathie maxillaire.

  3. Une amélioration de la fonction respiratoire dans le cadre de syndrome d’apnée du sommeil, et une meilleure position de la langue.
    Les palais trop étroits sont souvent associés à une respiration « bouche ouverte »  dite « respiration buccale » durant l’enfance avec position basse de la langue.
    Le rétablissement d’une largeur correcte du palais permet à la langue de s’y positionner et favorise la respiration « bouche fermée » dite « respiration nasale », qui est nettement plus favorable à l’organisme  (le nez filtre des particules de l’air inspiré mais joue aussi un rôle de régulateur thermique).

  4. Bien que cette intervention a pour but principal de rétablir et corriger la fonction, comme susmentionné, elle apporte aussi une amélioration de l’harmonie et de l’esthétique globale du visage en vue de face (sourire plus radieux) , mais aussi en vue de profil (surtout quand elle est associée à une autre ostéotomie).

EXAMENS PREALABLES A L’INTERVENTION CHIRURGICALE:

L’intervention chirurgicale se déroule sous anesthésie générale, et nécessite 1 à 2 jours
d’hospitalisation.
Si vous désirez avoir une chambre seule, merci d’en informer l’anesthésiste et le chirurgien au plus vite et de remplir les formalités administratives propres aux hôpitaux pour les chambres seules. (ces chambres doivent être en effet réservées bien à l’avance).
Les examens préopératoires consistent généralement en une prise de sang, un électrocardiogramme et parfois  aussi selon les patients une radiographie du thorax. Une fois que ces examens sont réalisés, vous pouvez prendre rendez vous chez l’anesthésiste :
L’anesthésiste a en effet besoin des résultats de tous ces examens lors de la consultation préopératoire.

L’INTERVENTION CHIRURGICALE PROPREMENT DITE :

En plus de l’anesthésie générale dont vous bénéficiez, le chirurgien procède à une anesthésie locale au niveau du maxillaire  et du palais pour qu’il n’y ait pas de douleur.
Le distracteur palatin est placé au niveau du palais et fixé à l ‘aide de 2 petites vis.
Une incision est ensuite effectuée dans la bouche, au dessus de la gencive bien au dessus des dents supérieures (donc totalement invisible : la peau du visage n’est jamais incisée)
Le chirurgien procède ensuite de façon précise et rigoureuse à une corticotomie : section horizontale et médiane au niveau du maxillaire, qui permet l’activation du distracteur palatin. L’activation du distracteur se traduit par un écart de 1mm entre les incisives centrales. L’intervention chirurgicale se termine par une suture avec du fil résorbable, qu’il ne faut pas faire enlever. (ce fil se « dissout » et disparaît de lui même ).
Au total, l’intervention chirurgicale dure 45 minutes à 1h15 en fonction des cas.

L’ACTIVATION DU DISTRACTEUR PALATIN :

C’est une étape primordiale !! Et c’est à vous / vos proches de la réaliser.
C’est l’activation du distracteur qui permet le rétablissement d’une largeur palatine correcte, la réussite de la chirurgie dépend de cette étape donc de vous ! Suivez bien :
Le distracteur palatin comporte en fonction du type placé par le chirurgien, soit 3 couleurs différentes soit 3 chiffres différents. Ceci  permet de quantifier l’activation.
Le chirurgien a déjà activé le distracteur de 1mm pendant l’opération, lui ou son assistant vous aura déjà montré ainsi qu’à  votre proche comment activer le distracteur. La manœuvre sera faite devant lui.
Une clé d’activation vous sera remise à votre sortie de l’hopital. 5 jours après l’intervention chirurgicale, vous commencerez à activer le distracteur en plaçant la clé au centre du distracteur, le manche de la clé étant le plus proche des incisives centrales supérieures, et vous activerez le distracteur en le faisant tourner de HAUT en BAS (comme sur le schéma ), de manière à passer à la couleur suivante ou au chiffre suivant.
La rotation de HAUT en BAS élargit le palais. Vous ferez cette manœuvre matin et soir et le chirurgien vous verra 1 à 2 fois par semaine pour contrôler que tout se passe bien jusqu’à obtenir l’écart souhaité. Une fois l’écart entre les incisives centrales adéquat (il peut varier de quelques mm à plus d’un cm en fonction de ce qui a été prévu), le chirurgien placera une vis dans le distracteur pour le bloquer. Cette vis est appelé vis de blocage. Le distracteur sera enlevé sous anesthésie locale 3 mois environs après le placement de la vis de blocage.

SUITES OPERATOIRES ET CONSEILS POST OPERATOIRES :

Directement après l’intervention chirurgicale, vous êtes amené en salle de réveil, dans laquelle on surveille rigoureusement vos paramètres (température, tension, respiration, rythme cardiaque… comme après toute chirurgie) et ou vous y passez quelques heures avant de regagner votre chambre, une fois que le responsable de la salle de réveil donne son feu vert.
On vous placera de la glace au niveau des joues (cold pack) pour limiter le gonflement.
Vous pouvez avoir une sensation de gonflement et de lèvre supérieure endormie (due à l’anesthésie locale complémentaire réalisée par le chirurgien juste avant de commencer la chirurgie). Vous pourrez par ailleurs sentir la présence du distracteur palatin avec votre langue , preuve que l’intervention chirurgicale est bien finie.
Un gonflement au niveau de la face (joues) apparaît peu à peu et est à son maximum 48 heures après la chirurgie. Il est très variable en fonction des patients : certains gonflent plus que d’autres. Dans certains cas, un hématome peut apparaître. Tout ceci est bien sûr temporaire. L’application de glace sur les joues immédiatement après la chirurgie, et la position semi assise dans le lit  permettent  de limiter le gonflement postopératoire.
Un léger saignement peut apparaître au niveau des zones opérées mais disparaît rapidement.
Une limitation d’ouverture buccale temporaire peut aussi survenir, mais elle est passagère. Des séances de kinésithérapie vous seront administrées si nécessaire.
On vous administrera par ailleurs tous les médicaments dont vous avez besoin en salle de réveil jusqu’à votre chambre par voie intraveineuse.
Ces médicaments sont principalement des anti-inflammatoires, antidouleurs, antibiotiques.

Conseils Post Opératoires :

  • Ne surtout pas vous moucher pendant les 4 semaines qui suivent l’intervention.
  • Alimentation liquide et molle (mixée pendant 4 semaines) et rien de chaud pendant les 2 jours qui suivent  l’opération.
  • Bains de bouche prudents bien dilués dans de l’eau et seulement à partir du lendemain de l’opération, et pendant 3 semaines après chaque repas.
  • Glace sur les joues (cold pack) pendant les 48 heures qui suivent l’opération.
  • Ne pas fumer : fumer favorise les infections et diminue la cicatrisation.
  • Bien brosser vos dents et vos gencives à partir du lendemain soir avec une brosse à dents manuelle à poils très souples.
  • Le personnel soignant est à votre disposition 24h/24 pendant  toute la durée de l’hospitalisation. Il est parfaitement au courant de votre prise en charge donc surtout n’hésitez pas à faire appel à lui dès que nécessaire ! Il est là pour ça !!
  • A votre sortie de l’hôpital,  l’infirmière vous donnera rendez-vous chez le chirurgien qui vous reverra en consultation postopératoire pour le suivi toutes les  semaines pendant 8 semaines au moins pour vérifier le bon déroulement de la distraction, jusqu’au placement de la vis de blocage.
  • Une consultation chez l’orthodontiste a généralement lieu 1 mois après l’opération, après accord de votre chirurgien.

RISQUES ET COMPLICATIONS OPERATOIRES :

Toute intervention chirurgicale,  même réalisée dans les meilleures conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur comporte des risques de complication, bien que très rares ces risques sont pour la distraction palatine:

Complication hémorragique : très rare au cours de l’intervention chirurgicale, elle peut exceptionnellement rendre nécessaire une transfusion de sang ou de dérivés sanguins.

Complication infectieuse :
Très rare aussi , elle peut se manifester de différentes manières :

  • Abcès au niveau de la joue nécessitant parfois un drainage chirurgical et éventuellement l’enlèvement et le remplacement des vis qui maintiennent le distracteur. (Très important je répète de ne pas fumer en postopératoire pour limiter ce risque infectieux !)
  • Une sinusite maxillaire qui se résout le plus souvent par antibiothérapie

Dans certains cas, l’infection peut mener au remplacement du distracteur palatin par un dispositif de contention orthodontique palatin.

Complication nerveuse :
une perte partielle de sensibilité (hypoesthésie), ou totale (anesthésie) de la région de la lèvre supérieure, des dents, et de la région nasale latérale peut survenir, mais ces troubles disparaissent généralement endéans les quelques jours voire plus rarement quelques semaines après l’intervention chirurgicale. Un déficit définitif de la sensibilité est extrêmement rare.  Il n’y a jamais de déficit moteur (paralysie ou parésie faciale) : le nerf facial ne passe pas dans la région opérée. La mobilité  du visage, de la bouche et des lèvres n’est par conséquent jamais affectée.

Complications osseuses ou occlusales : 
Un retard de consolidation osseuse (pseudarthrose) est exceptionnel au niveau des maxillaires.. (certains cas sont décrits dans la littérature scientifique).
Après l’intervention, la relation entre les dents du haut et du bas peut être légèrement perturbée mais cette situation évoluera favorablement avec la poursuite du traitement orthodontique.

Complications articulaires :
L’apparition ou l’aggravation d’un dysfonctionnement préexistant au niveau de l’articulation de la mâchoire (ATM) peut survenir. (Craquement, limitation d’ouverture buccale et/ou douleurs) peut rarement survenir. Ils sont aussi généralement temporaires, et seront pris en charge et traités par votre chirurgien, qui connaît bien ce domaine.

Dans tous les cas, votre chirurgien vous opère et assure le suivi post opératoire immédiat mais aussi le suivi  à court, moyen et plus long terme. Il est formé pour vous opérer mais aussi pour gérer toutes les complications éventuelles de la chirurgie, aussi rares soient t-elles. Cela fait bien entendu aussi partie de ses compétences sans quoi il n’opèrerait pas.
Suivez bien ses conseils postopératoires, et sachez qu’en cas de question, ou en cas de problème si rare soit t-il et quel qu’il soit, votre chirurgien est là et sait parfaitement gérer la situation.

Lors de votre admission à l'hôpital, nous vous demanderons les documents suivants :

  •     Carte d'identité,
  •     Documents d'assurance complémentaire, si vous en avez,
  •     Consentement éclairé obligatoirement signé (disponible ici),
  •     Documents d'admission propres à l'établissement.